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Festival du Jeu

Left 4 Dead, Mirror’s Edge et Little Big Planet furent mes coups de coeur.
Bon par contre, beaucoup trop de monde, beaucoup d’idiots, beaucoup trop chaud.

pour développer un peu :

Left 4 Dead : On ne pouvait jouer que les humains, mais c’était très très jouissif, les zombies arrivent par grappes, c’est très tendu parfois si on est à l’écart du groupe. La démo était assez linéaire, quelques passages alternatifs mais vraiment rien de fabuleux…mais bon j’ai quand même réussi à me perdre 🙂 Si l’on a que 4 maps dans la version retail, ça sera un peu juste (sur la session de 15 minutes, on a (presque) passé 2 checkpoints). M’enfin y’aura sûrement la possibilité de créer des maps custom. La réalisation des maps est partagée entre le bon et le moins bon : c’est parfois magnifique, parfois très anguleux, pauvre en détails. Néanmoins ça reste une pure tuerie comme on en a rarement joué 🙂

Mirror’s Edge : Très rafraichissant. 2 niveaux étaient jouables : le tutorial et la map du premier trailer. Je n’ai pu faire que la seconde. Les contrôles sont au poil; y’a genre quoi, 3 boutons à peine pour faire les actions de base (L1 pour sauter, R1 pour croucher, Triangle pour frapper), et en fonction des mouvements du joueurs ca se contextualise : prendre appui sur un mur, glisser, courir sur un mur, attraper un ledge, etc etc. Les maps sont à l’image de Left 4 Dead, relativement linéaires, même s’il y a davantage de passages pour arriver au point B.

Little Big Planet : Très mignon, et très amusant. On a 2 actions de base : sauter et s’aggripper. Le reste est géré par la physique des objets. Les niveaux débordent de couleurs ce qui change vraiment de tous ces autres jeux marrons HDR-Ready. Les puzzles sont en réalité assez simples, du coup la progression est assez fluide. Ce qui est bluffant c’est leur système de customisation, qui permet de poser des decals un peu partout sans avoir à interrompre le jeu.

Le stand de LBP était étonnament vide, à comparer avec l’heure d’attente pour Mirror’s Edge et le système de ticket assez bien foutu pour L4D.

On a fini par faire un tour au Monde du Jeu, où il faisait bien plus frais le temps de jouer une petite demi-heure à Pentago 🙂

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Book reviews

Book Review : This Gaming Life

This Gaming Life, c’est le premier bouquin de Jim Rossignol, un des rédacteurs de l’AIXSAYLLAN Rock Paper Shotgun. Et son bouquin raconte comment le jeu vidéo a changé sa vie (et la nôtre) d’une fort belle manière.

1. Comment le jeu a changé sa vie

L’auteur démarre le livre en racontant son licenciement pour cause de Quake intensif. Jubilatoire. Il raconte ensuite les balbutiements de la compète sur Quake 2 puis Quake 3, avec les matchs online, les entrainements, le recrutement de l’équipe, les ligues, etc.

2. Un voyage en trois étapes

D’abord Londres pour décortiquer la façon dont les jeux sont faits (avec quelques anecdotes sympathiques en présence des boss de Splash Damage et de Traveler’s Tale), puis Seoul, pour son modèle à base de cyber café et de progaming exclusivement sur PC, et enfin Reykjavík, à la rencontre des créateurs du MMO spatial EVE Online et la façon dont ils adaptent leur jeu à leurs joueurs les plus vindicatifs.

3. Les gamers changent le monde

Jim ne s’intéresse pas seulement au jeu comme frein à l’ennui, il essaie de voir jusqu’où ça va : interventions politisées aux sein de MMOs, serious gaming, propagande diverses, modmaking…. Tout en interrogeant les différents acteurs de ce milieu : anciens pgms reconvertis, chefs d’entreprises, journalistes, retrogamers, etc.

J’ai bien aimé ce livre. Ca parle franchement, sans détours, sans tournure de style élitiste branlette si chère à nos journaleux. Ca ouvre également des perspectives sur le pouvoir des joueurs, qui leur permet de contribuer au façonnage d’un univers, d’une économie, etc. Un bon moment de lecture.