
101 Things I learned in Architecture School par Matthew Frederick

Encore un bouquin sur l’archi, c’est ma marotte en ce moment. Aujourd’hui, c’est un livre un peu particulier dont il s’agit.
Le concept
Ce qui a poussé Frederick à créer son recueil de « trucs » (appellons ça comme ça tant qu’à faire), c’est pour faire la nique à cette volonté générale d’obscurantisme dans l’enseignement architectural. Frederick le dit avec humour « ceci est un livre que vous feriez mieux de tenir hors de portée de vos professeurs ». En effet, la préface est claire: « Peu nombreux sont les concepts clairs et certains pour un étudiant en architecture. Leur formation est une bestiole rude et complexe à dompter, composée de textes denses et d’énoncés obscurs ». Frederick est passionné par l’architecture, et ça l’ennuie profondément que cette discipline ne soit pas plus accessible aux étudiants (et donc nous aussi par la même occasion).
D’où ce bouquin
Nous ne sommes pas face à un livre de plusieurs centaines de pages au format A4, impossible à transporter dans le métro ou le tram (j’te regarde, Form Space & Order, tout intéressant sois-tu). Il faut voir ça comme une compilation de conseils qui portent à la fois sur le processus de création, les techniques de dessins, la façon de communiquer avec son public/ses leads et autres n+1, … Bref, une putain de mine d’or comme on n’en fait plus. Quelques conseils ça et là: « Les concepteurs sont prompts au retake », « La richesse architecturale se crée par la simplicité des formes et non par l’agglomération excessive de formes », « Les deux clés les plus importantes pour concevoir son layout sont de gérer la relation plein/vide et la gestion de la circulation »…




Lis-donc moi ça maudit !
Je ne connais pas vraiment le track record du sieur Frederick (son blog personnel lui jette pourtant des e-fleurs), mais au fil de mes lectures, j’ai pu comprendre que les stars n’écrivent pas vraiment des bouquins qui tuent. C’est généralement des types de seconde zone (souvenez vous d’Ed Byrne) qui font avancer la science. Vous pouvez foncer les yeux fermés, quitte à faire mon grabataire à me répéter tous les jours, un bon LD est un LD mort, mmh, rompu aux bases de l’architecture.