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Book review : Appetite for Self-Destruction

Appetite for Self-Destruction
Appetite for Self-Destruction

On change un peu du registre vidéoludique pour vous parler de ma dernière lecture, ce livre de Steve Knopper : Appetite for Self-Destruction : The Spectacular Crash of the Record Industry in the Digital Age. Il va parler, comme son nom l’indique, de toutes les erreurs que l’industrie musicale a commises durant ces trente dernières années.

1°) OLD ?!

ATP en parlait sur son blog, en citant un article de Framablog qui en traduisait un autre d’Ars Technica (vous suivez ?). Je ne vais donc pas refaire la critique intégrale du livre, mais par contre, je vais rebondir sur deux-trois petites choses.

2°) Une bonne lecture, même si l’on suit l’actualité des majors et du peer-to-peer

Bourré d’anecdotes et extrêmement bien documenté, la grande force du livre est d’avoir ce côté authentique dans la narration (toute la fin du livre est dédiée à la justification de toutes les citations par leur source). L’histoire de personnages hauts en couleurs comme Walter Yetnikoff (boss de CBS), John Fanning (l’oncle du créateur de Napster) et de Tommy Mottola (Sony) est passionnante, et fourmille de détails. La plupart des meetings importants sont détaillés avec les éventuels pétages de plombs engendrés (impossible de collaborer entre 2 majors concurrents à cause des tensions, même après une fusion !). Et surtout, surtout, on comprend pourquoi la rigidité extrême des majors, habituées à leur produits vache-à-lait, ont fait des pieds et des mains pour retarder le CD audio le plus longtemps possible (et oui !), et la distribution digitale. Seul moment de lucidité : le marché des sonneries des téléphones portable.

3°) Ca va vite

Très vite même. Au fil de ma lecture, j’avais l’impression que l’auteur s’exprimait à 100 à l’heure. Plutôt cocasse pour un livre 🙂 L’auteur ne s’attarde pas sur un sujet. Il n’y a pour ainsi dire peu ou pas de répétitions. Les anecdotes s’enchainent à un rythme éffrené et on a du mal à retenir le nom de tous les acteurs qui s’invitent dans la narration. La présence d’un trombinoscope en début de livre n’aide pas vraiment à la compréhension, étant un peu trop monolithique.

Quoiqu’il en soit, ça reste du chipotage de ma part. J’ai vraiment apprécié ce livre, je ne pensais pas apprendre autant. Bien qu’il n’existe pas de traduction disponible pour le moment, le livre est dispo entre autres sur amazon france.

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